dimanche 22 janvier 2017

Tout entière, Tome 3 (La trilogie Italienne) - Irene Cao


Tout entière, Tome 3 (La Trilogie Italienne) d'Irene Cao
Lu en ebook
Edition JC Lattès
 
" Les personnes qui nous aiment peuvent parfois être pénibles. Elles ne devraient jamais être près de nous quand on ressent le besoin de se faire du mal. "

Synopsis : Avancer sans amour et sans attaches, à l'abri des sentiments et de leurs effets dévastateurs : ainsi entend vivre Elena. Depuis qu'elle a renoncé à sa passion absolue pour Leonardo et à la stabilité de son histoire avec Filippo, elle est devenue une autre femme. Elle multiplie les sorties et les amants, joue avec le feu, cherche par tous les moyens à remplir le vide dévorant qui la hante. À Rome, elle ne peut compter que sur Paola, sa collègue un peu râleuse, et Martino, le timide étudiant qui ne cache pas son faible pour elle. Eux seuls se souviennent de celle qu'elle était avant de se perdre complètement.
 Un jour, pourtant, tout s'arrête : Elena a un grave accident. Lorsqu'elle se réveille à l'hôpital, elle trouve Leonardo à son chevet... Afin de la sauver d'elle-même, il décide de l'emmener sur son île natale de Stromboli. Mais ni l'un ni l'autre ne s'attend à ce que leur réserve le destin.
 
Mon Avis : Qu'on se le dise tout de suite, ce troisième tome marque la fin de cette trilogie et je dois dire tant mieux. Histoire plate, personnages énervants, quelques rebondissements sans grande surprise. J'ai lu ce tome en diagonale tellement qu'Elena m'énervait, que Leo était mou, et que cette histoire tirait en longueur.
 
Un peu comme certains livres érotiques surfant sur la vague de Mr Grey, c'est un tas de scènes de sexes plus hot les unes que les autres que recèle ce livre. L'histoire est décousue, et le seul moyen qu'à l'air de trouver l'auteur pour combler la fluidité c'est les scènes de sexe. Merci mais non merci. Elena s'envoie en l'air avec le tout Rome, Elena s'envoie en l'air avec son pote, Elena s'envoie en l'air avec ..
Il faut aussi se remettre dans le contexte. Elena est profondément meurtrie par ce qu'elle vient d'apprendre sur Leo. Et la seule décision bonne et valable qu'il prend sur les trois tomes réunis, fait plonger Elena dans les abîmes de la souffrance avec un S majuscule. Ok. Jusque-là je peux comprendre. Mais là faire s'envoyer en l'air avec autant d'homme pour si peu d'histoire au fond (sachant que l'histoire se déroule principalement sur l'île native de Leo) c'est carrément se payer ma tête. Surtout qu'on le sait, Elena et Leo ne peuvent pas se regarder plus d'une minute dans le blanc des yeux sans se sauter dessus. Donc du sexe à gogo, sans profondeur, du sexe pour du sexe. Je n'ai ressenti aucune émotion en lisant ces passages, comme étant spectatrice d'un mauvais porno, on est là, on entend, mais qu'Est-ce qu'on paierait cher pour être à 1000 Km.
 
Outre ces scènes de sexe à répétition, le personnage en lui-même d'Elena m'insupporte dans ce tome. Moi qui n'aimait qu'à moitié cette Elena effacée presque empotée, je me suis mise à la regretter amèrement. Finit la douceur et les remises en question, finit le brin de rébellion, finit l'admiration d'œuvres d'arts, non Elena est mal dans sa peau, et donc devient super mais alors super relou. J'ai assisté à l'éclosion d'une Elena totalement plate, sans aucune jugeote. Une Elena qui aurait pu figurer dans les personnages secondaires et même, ce serait lui faire honneur. Un petit regain d'énergie cependant sur les 30 dernières pages, mais 30 sur plus de 200 c'est mince. Mais je me dis que la douleur peut faire faire des choses énormes.
Passons à Leo. Grand absent de la première partie de ce tome, il revient avec la force d'un colibri ayant l'angine blanche. Son côté dominateur, que je pouvais qualifier d'extrême s'est subitement envolé. Leo n'est plus que l'ombre de ce qu'il était. Alors oui, la passion renaît, oui les retrouvailles sont présentes mais elles sont d'un ennui mortel.
 
Je me plaignais que l'art et même la cuisine de Leo, n'était pas assez développés. Et bien pour l'art, il disparaît complètement, pouf ! Envolé lui aussi. Heureusement la cuisine de Leo sauve un peu les choses et les aquarelles d'Elena, qui sont décrites en tout et pour tout dans ce tome sur un quart de pages, sauvent la mise. Enfin s'il reste quelque chose à sauver.
 
La seule qui reste à mes yeux intacte, c'est Gaïa. Toujours aussi resplendissante, mais devenue assez sage car un évènement retient l'attention de la première partie du livre. Mais une fois encore,  le comportement d'Elena gâche tout .. Si c'est pas beau l'amitié.
 
Mon avis peut paraître dur, mais je souhaitais vraiment que ce dernier tome rehausse un peu cette trilogie moyenne à mes yeux. Les maigres rebondissements, qui n'étaient pourtant pas exceptionnels n'arrangent rien. L'histoire est pour moi, bâclée, quasi inexistante. Le premier tome reste à mes yeux le meilleur, quand l'attraction de Leo et Elena était encore palpable et débutait. A force de trop vouloir de passion, on tue la passion. Heureusement que c'est le dernier tome.
Peut-être qu'avec mes deux coups de cœur précédent je n'ai plus la même indulgence. Quoi qu'il en soit, ce dernier tome m'a passer l'envie de relire cette trilogie un jour.
 
Ma note : 5/20

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire