mercredi 2 août 2017

Dis-moi que tu m'aimes - Grégory Lancelot


Dis-moi que tu m'aimes de Grégory Lancelot
Lu en Ebook
Edition Edilivre
 
" Vu que je ne connais pas du tout qui est Benjamin Boulay alias Benji92, j'y vais armer de mon couteau à huîtres. Je l'emmène dans tous les endroits où je ne me sens pas en sécurité. Jusqu'à présent, je n'ai encore jamais eu l'occasion de m'en servir, ce qui est plutôt une bonne chose. "

Synopsis : Laurence, 22 ans, est une fille ordinaire qui assume ses kilos en trop. Elle vit à Paris, en colocation avec Charlotte, qui a le même âge qu'elle. Les deux jeunes femmes partagent tout, elles sont devenues au fil des années de véritables « sœurs siamoises ». Mais un jour, Charlotte met Laurence à la rue, car elle décide de vivre avec Alex, son petit copain. Une décision d'autant plus difficile à avaler pour Laurence, car c'est grâce à elle que Charlotte a rencontré Alex, et surtout, elle aime le jeune homme en secret. Elle n'a plus de sœur. Alex en aime une autre. Plus personne ne veut d'elle. Dans son errance sentimentale, elle multipliera les rencontres, sera amenée à voyager... Mais impossible pour elle d'oublier Alex. Elle usera de tous les moyens, même des plus fous, pour qu'il quitte Charlotte. Elle découvrira au passage ses penchants pour le voyeurisme et l'érotomanie.
 
Mon Avis : Après lecture de ce livre, honnêtement, je ne sais pas quoi en penser. Je n'ai pas accroché plus que cela à l'histoire et je me suis même dis, où je suis tombé avec ce livre ^^.

Comme je le disais précédemment, la fin de ce livre me laisse pantoise. Je n'ai pas accroché à l'histoire que je trouve plate, non exploitée et dénuée d'intérêt. Mais, après réflexion notamment sur la fin, j'ai peut-être une hypothèse de là où a souhaité nous emmener l'auteur. Il ne faut donc pas s'attarder sur la forme mais sur le fond de l'histoire. Nous partageons donc les aventures de Laurence, une jeune étudiante de 22 ans partie pour le Japon afin de terminer ses études. Mais Laurence n'aime pas la vie au Japon, se lasse de ses proches et décide de revenir en France, là où elle a laissé sa meilleure amie, sa sœur siamoise même, et ses parents. Elle pensait revenir et reprendre leur vie en colocation mais tout change lorsqu'elle apprend que Charlotte est en couple et que la colocation tombe à l'eau. Commence une longue descente aux enfers.

Côté personnage je les trouve honnêtement sans grand intérêt. Laurence passe pour une folle furieuse, Charlotte et Alex pour deux guimauves d'une naïveté à toute épreuve et les parents de Laurence ne sont guères aimables. L'auteur ne dresse pas vraiment de portraits d'eux, mis à part quelques caractéristiques physiques.

Pour le fond de l'histoire, l'auteur met en avant une pathologie méconnue qui est l'érotomanie (c'est la conviction délirante d'être aimé, cette conviction est illusoire). Laurence est atteinte de ce trouble psychiatrique. Je pense donc qu'il faut prendre cette histoire comme une plongée dans la vie et dans la tête d'une personne atteinte de cette démence. Nous assistons en direct au délire de la jeune femme que rien ne freine. C'est assez déstabilisant de voir l'effet de la maladie sur la vie de Laurence et comment elle détruit tout. Elle se coupe petit à petit du monde extérieur, se met à dos toutes les personnes de son entourage et ne semble pas comprendre le rejet dont elle fait l'objet. Malgré tout, je n'ai pas réussi à m'émouvoir pour Laurence. La construction du texte m'a empêché d'éprouver le moindre sentiment pour elle.

Malgré cette remise en question à la fin de ma lecture, je ne peux pas dire que j'ai véritablement pris plaisir à lire mon premier Grégory Lancelot. Je n'ai pas apprécié la plume, un peu plus le fond de  l'histoire mais sans grand enthousiasme non plus.

Ma Note : 4/20

 

1 commentaire:

  1. Je suis Grégory Lancelot, l'auteur de Dis-moi que tu m'aimes.
    Je viens de trouver ton commentaire sur ton blog et je suis bien évidemment déçu que mon roman ne t'ait pas plu.
    Je tiens à te préciser que la plupart des livres que tu as evalués sur ton blog sont écris par des pointures, et que moi, je ne joue pas dans la même catégorie. Je suis juste un modeste écrivain amateur auto-édité et ce premier roman est vraiment un coup d'essai.(Je n'ai par ailleurs aucun lien avec Edilivre, contrairement à ce que tu as écris.) Je n'ai pas de maison d'édition, encore moins l'appui d'un directeur littéraire me permettant de perfectionner mon récit. Je trouve que m'attribuer la note de 4/20 est quand même un peu brutal, mon roman mérite d'être évalué dans la catégorie dans laquelle il joue. Je ressens ça un peu comme un coup de poignard. J'étais en train de travailler sur un autre projet et bien évidemment, ça me coupe un peu dans mon élan. Mais évaluer, c'est évoluer.
    Cependant, je te remercie de l'intérêt porté à mon roman.
    glancelot.officiel[at]gmail.com

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